J’avoue ne pas apprécier les carnavals. Pas plus ceux de Rio que les vénitiens… et j’ai beau habiter la petite Venise des Alpes, rien n’y fait. Ces masques sans émotion et ses habits clinquants ne réveillent en moi aucune passion. C’est tout juste si certains regards masqués me laissent un brin rêveur.
A tout cela, je préfère l’envers du décor. Car face aux masques, on trouve d’autres masques, bien réels ceux-là. Porteurs de joies et de peines, de vérité et de mensonges. Et le clinquant des flashs des appareils numériques.
Combien de photos prises sans conscience ? Heureusement que les méga-octets, une fois mis à la corbeille, ne polluent pas !