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13 avril 2009 1 13 /04 /avril /2009 21:22




Photo : L
Mains : R
Pied : A
Idée : volée je m'en excuse mais c'était pour la bonne cause ! 
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8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 20:55


Et puis un matin, on part pour une nouvelle course. Sans a priori. Sans rien attendre d’autre que quelques nouveaux instants hors du temps.

 

Et le miracle se produit.

 

Ce dimanche de mars 2008, sans le savoir, nous avons touché cet idéal. Cet Eldorado, que les hommes poursuivent en vain depuis des siècles, nous l’avions sous les yeux, sous nos spatules « emphoquées » : des étendues de neige vierge « à mille milles de toute région habitée », un abri modeste et chaleureux et le trésor de l’amitié.

 

Pourquoi s’est-il découvert à nous ce jour là ? Je ne l’ai jamais su. Etait-ce parce que tous les trois, nous cherchions sincèrement le même idéal au même moment ? J’aime à le penser.

 

Peu importe finalement. L’essentiel reste d’avoir vécu ces moments. Ensemble. Et qu’ils restent gravés dans un petit recoin de nos mémoires.


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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 21:28


Qu’il est dur et passionnant de poursuivre ce rêve week-end après week-end.

Qu’il est dur, le vendredi soir, après une semaine de boulot, de laisser le réveil à la même heure pour le lendemain. Six heures du matin dans le meilleur des cas. Parfois cinq heures ou quatre heures, même, lorsque le printemps arrive.

Qu’il est passionnant de préparer son programme pour l’hiver, de travailler chaque course dans ses moindres détails, d’imaginer les itinéraires.

Quel casse-tête d’arriver à coordonner tous les éléments, tous les ingrédients qui vont permettre de toucher à cette perfection dont je vous parlais la semaine dernière !

 

Oui, une belle course se rapproche d’une recette de cuisine : si l’un des ingrédients manque, le plat, même agréable, n’est pas à la hauteur des attentes du cuisinier. Les convives le complimentent mais lui sait qu’il n’a pas touché au but.

 

Alors, il faut ruser pour combiner la présence des bons compagnons, la météo parfaite, les conditions nivologiques assurant une bonne neige sans trop de risques, un lieu magique et sauvage, la solitude, la forme physique et psychologique, l’envie et la motivation, la maitrise technique, l’économie du geste et l’efficacité, la difficulté… L’accès au mythe est à ce prix.

 

Si l’art est une marche vers l’esthétisme, on s’en rapproche vraiment à cet instant. Oui, j’aime à penser que le sport peut être un art.

Faire sa trace à la montée comme à la descente en est un ; j’en suis persuadé. A la montée, quand je trace, je pense toujours à celui qui me suit, à son plaisir et à sa sécurité.

A la descente, j’imagine un spectateur en bas de la pente. Il doit prendre plaisir à me voir évoluer et la trace que je laisse doit être à la hauteur de l’honneur que j’ai de pouvoir pratiquer ce sport.

Et par dessus tout, je recherche le plaisir et le partage.


(à suivre)

 

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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 20:01


Quand on s’investit, des années durant, dans une discipline sportive ou artistique, on finit toujours par rechercher une certaine forme de perfection. Consciemment ou non.

 

Aux débuts de la pratique de cette discipline, on ne le perçoit pas forcément : la découverte de l’inconnu et l’apprentissage de la technique accapare trop l’esprit. Puis, au fil du temps, on sent bien que la passion se transforme en quête et que l’on poursuit quelque chose : un idéal imaginaire. Un rêve (probablement nécessaire à la digestion du quotidien).


Pourquoi cet idéal et pas un autre ? Chacun apportera sa réponse.

Dans bien des cas, je le pense lié à l’enfance. Peut-être à des valeurs inculquées par des parents ? Peut-être à un fait marquant, une frustration, une mythologie littéraire ? Peut-être est-ce plus profond, plus inné, plus programmé ?

 

Vous, vous aimez le violon, la cuisine, la vitesse, la peinture. Moi, j’aime la montagne. Nous ne sommes pas si différents : vous recherchez la note parfaite, la saveur ultime, le record, l’âme de votre sujet. Moi, je recherche cet instant dont je vais vous parler. Il est impossible à décrire mais lorsque l’on s’en rapproche, on le sait. On le sent.

 

(à suivre)

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24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 20:39


Dialogue de sourds, un dimanche, dans les Aravis :  

- Depuis ici, on le croirait vraiment fait à la taille d'une mouche ce trou (en haut à droite), n'est-ce pas ?
- Hum... en tous cas, on s'est vraiment levé trop tôt : ça n'a pas décaillé !
- Laisse venir.  Hé, t'as vu ces strates : c'est bien la preuve qu'on skie sur le fond d'un ancien océan !
- Faudra mettre les crampons pour finir, hein ?
- Hum. C'est à quelle heure déjà le ciné ?
- J'sais plus. Et toi, tu t'y mets quand aux gros skis ?
- Quand Giacomo Trabucchi arrêtera de faire des skis.
- Ca devrait avoir décaillé maintenant.
- Bof.

(Trou de la Mouche depuis le Passage du Père - Aravis)
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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 20:54

(Annecy - les bords du lac)

Hier, alors que ma ville d’adoption brillait sous les feux de la rampe olympique, je l’abandonnais quelques heures pour soutenir celle de mes racines dans son combat européen. Une journée bien remplie !

Annecy donc, candidate française pour les Jeux Olympiques de 2018. C’est évidemment une fierté et une joie pour cette ville éminemment sportive. Alors, ne boudons pas ce plaisir même s’il soulève quelques questions.

Des questions d’ordre économique sur l’investissement financier que cette candidature implique (plusieurs centaines de millions d’euros).

Des questions d’ordre écologique à cause de l’impact qu’auront nécessairement certains équipements (je pense tout particulièrement au tremplin de saut prévu aux Confins - La Clusaz).

Des questions d’ordre logique : faut-il investir les forces vives d’une ville pendant 2 ans si l’échec est au bout du chemin ? En effet, après Turin en 2006 (Europe), Vancouver en 2010 (Amériques), Sochi en 2014 (Europe), j’ai bien peur que le Comité Olympique soit tenté d’attribuer les JO à une ville asiatique (Pyeong Chang en Corée en l’occurrence).

Ceci dit, c’est bien là l’esprit du sport que de se battre pour obtenir une victoire quand bien même celle-ci serait hypothétique… et je serai supporter de cette candidature !

 

C’était le débat de la soirée aux alentours du stade Geoffroy Guichard hier : s’investir ou on dans un combat presque perdu d’avance. Ici, le choix a été différent et il a été décidé de laisser échapper volontairement les chances de victoire.

Mais là encore, je ne veux pas bouder ce plaisir. Et hier, dans la tribune nord, je me sentais bien seul à me réjouir de cette soirée. Malgré le niveau moyen de « notre » équipe, malgré la défaite, malgré les 400 kilomètres à faire dans la soirée… et malgré le peu de sommeil que m’imposerait une présence à mon poste professionnel le lendemain à la première heure.

Oui, ces instants m’ont fait vibrer car un parcours en coupe d’Europe pour un stéphanois (qu’il aime le foot ou non) a toujours un goût particulier ;

Car c’est toujours un plaisir, pour le proche expatrié que je suis, de revenir vers la ville de son cœur ;

Car il me plait de me promener aux abords de ce stade si particulier avant les matchs (le fameux chaudron avec son ambiance, ses tribunes à l’anglaise ouvertes aux 4 vents ; son implantation au milieu des vieilles usines de briques rouges) ;

Car, avant le coup d’envoi, j’ai toujours un grand plaisir à voir communier 35 000 personnes à l’unisson ;

Car, là plus qu’ailleurs, je sens battre le cœur de cette ville.

Pendant ces instants, je m’impose d’oublier les petits à côtés qui font les travers de ce sport si populaire. Alors, oui, j’ose le dire (moi qui vante les vertus de la montagne), j’ai pris du plaisir dans ce stade pendant cette campagne européenne et ça m’a fait plaisir de la partager avec vous : Vincent, Alain et les autres...



(Saint Etienne - un soir de match)

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15 mars 2009 7 15 /03 /mars /2009 15:46


Lui aussi, maintenant, voyage en solitaire... et le ciel semble un peu plus gris.

 


Photo : R (Tournette depuis le Semnoz) 
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11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 22:08


Depuis la fin des années 50, le cinéma français de montagne poursuit une longue traversée du désert (un comble pour des montagnards). Errements rarement illuminés par quelques documentaires de bonne facture ou autres téléfilms dont le dernier à me venir à l’esprit est la version 1999 de « Premier de Cordée ».

 

Bref, rien de bien magique depuis « Etoiles et Tempête » (où le trio Rebuffat – Tairraz – Baquet faisait merveille) et « Les Etoiles de midi » de Marcel Ichac avec Desmaison et Terray.

 

C’est donc à une autre étoile que va incomber la mission de nous aider à sortir de la nuit noire : Catherine Destivelle. Loin de ses premières en solitaire aux Drus, à l’Eiger, aux Jorasses ou encore au Cervin, c’est accompagnée de ses proches que la miss parcourt désormais le granit et la glace chamoniarde.

 

Le film se nomme « Au delà des cimes » et je vous invite vivement à aller voir la bande annonce du film sur  le site : http://www.audeladescimes-lefilm.com/

link 

Les images sont d’une pureté remarquable et les prises de vues incroyables.

Sortie en salles à partir du 18 mars. Ca donne envie, non ?


(photo : R - aiguille noire de Peuterey - massif du Mont Blanc) 

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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 16:12


J’avoue ne pas apprécier les carnavals. Pas plus ceux de Rio que les vénitiens… et j’ai beau habiter la petite Venise des Alpes, rien n’y fait. Ces masques sans émotion et ses habits clinquants ne réveillent en moi aucune passion. C’est tout juste si certains regards masqués me laissent un brin rêveur.

 

A tout cela, je préfère l’envers du décor. Car face aux masques, on trouve d’autres masques, bien réels ceux-là. Porteurs de joies et de peines, de vérité et de mensonges. Et le clinquant des flashs des appareils numériques.

 

Combien de photos prises sans conscience ? Heureusement que les méga-octets, une fois mis à la corbeille, ne polluent pas !

 

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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 21:59


Je reconnais habituellement un certain goût aux botanistes pour ce qui est de choisir des noms poétiques aux fleurs et aux plantes. J'en prends pour témoin les ellébores, androsaces et autres linégrettes. Mais affubler d'un nom aussi mièvre que "chaton" un aussi beau bourgeon me révolte vraiment !!! 
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